Les usages de Global Mapper d'Armaël RIGUIDEL et Cédric LE MÉTAYER au sein d’Air Marine
16/01/23 11:25 Classé dans : Coup de projecteur
Vous souvenez-vous ? En juin 2020, à l’occasion de la première Journée Francophone de Global Mapper, Cédric et Armaël, tous les deux géomaticiens chez Air Marine, nous présentaient leurs usages de Global Mapper Pro ! Les voilà de retour dans ce tout premier Coup de projecteur de l’année 2023 ! Découvrez, dans ce format plus concis, leurs parcours respectifs, les raisons pour lesquelles ils se sont tournés vers Global Mapper Pro et en quoi ce dernier leur est indispensable !
(1) Pour commencer, pouvez-vous présenter Air Marine ?
Cette diversité des domaines d’applications des technologies drones se retrouve également dans la composante du personnel du groupe AerAccess. Notre société se structure à travers cinq services : administratif, commercial, opérationnel (comprenant les télépilotes), géomatique (composé des topographes, SIGistes, photogrammètres) et Recherche & Développement (où exercent les développeurs des systèmes embarqués ainsi que les intégrateurs et mécatroniciens).
(2) Pouvez-vous nous dire quelques mots sur vos parcours professionnels et vos missions actuelles ?
Cédric LE MÉTAYER :
Titulaire d’un BTS Géomètre-Topographe et d’une Licence Professionnelle en Géomatique, option Photogrammétrie, au sein de l’ENSG, l’école de l’IGN, j’ai validé ma formation par un stage de fin d’étude au sein d’Air Marine. Celui-ci a débouché en 2014 sur la création d’un poste de géomaticien en CDI. Si le stage a permis de déterminer les logiciels de photogrammétrie existants et possibles, mon embauche a coïncidé avec leurs usages à des fins commerciales (méthodologie / procédures / formations).
En 2019, j’ai décidé de rejoindre Altametris (le pôle Drone de la SNCF) pour ouvrir l’antenne bordelaise, avant de revenir chez Air Marine début 2020. Après avoir été géomaticien, puis référent technique, je suis aujourd’hui responsable du pôle Géomatique de la société avec toutes les missions qui en découlent (management, gestion et développement des projets topographiques et d’inspections).
Armaël RIGUIDEL :
Issu d’un cursus universitaire français et canadien, je suis titulaire d’un master de l’Institut de Géographie Alpine en environnement et géomatique. Ces compétences acquises ont été mises à profit dans différents domaines : de la gestion des risques naturels au service de la Restauration des Terrains en Montagne au service SIG de la Chambre de Commerce et de l’Industrie des Hauts-de-Seine en passant par Altilum comme responsable du traitement des données thermiques. En 2015, j’ai rejoint la société Air Marine pour laquelle, avec Cédric, nous avons développé le pôle Géomatique. D’abord responsable du service, puis désormais responsable des opérations, j’ai ainsi une vue centrale sur les missions : l’intégration des capteurs, la gestion des acquisitions et le traitement des données afin que le livrable fourni corresponde à la demande client. Ces demandes sont très diverses car nous agissons aussi bien dans les domaines de la défense, de l’inspection, de la topographie que de l’agriculture de précision. Outre la gestion des services et des personnes qui la composent, mes missions sont également d’appuyer techniquement notre service commercial sur la faisabilité des missions, de rechercher des solutions innovantes et de les valider aussi bien en interne qu’auprès de nos clients et partenaires.
Illustration 1. Armaël (à gauche) et Cédric (à droite) lors d’une étape de contrôle dans le cadre de la mise à jour d’un plan topographique (CSDU04 – Valensole)
Cliquer sur l'image pour l'agrandir
(3) À l’origine, pourquoi vous êtes-vous orienté vers Global Mapper ?
Le développement de la société nous a conduits à mener de plus en plus de missions à base de photogrammétrie, pour la génération de données géographiques 3D. Les besoins clients étant disparates, il nous fallait un logiciel permettant de lire de nombreux types de données et les transformer en fonction des demandes clients. Global Mapper répondait à cette attente de transformation des données vecteurs et raster dans des formats compatibles entre nos logiciels de photogrammétrie et de DAO. Global Mapper est aujourd’hui un incontournable dans nos chaines de traitements.
Par ailleurs, nous avons récemment fait l’acquisition de la version Pro pour les fonctionnalisés de traitements LiDAR que cette dernière propose. Nos usages de ces outils sont en phase d’intégration dans nos process de traitements.
(4) Aujourd’hui, quels usages avez-vous de Global Mapper ? Pouvez-vous nous les décrire ?
Chez Air Marine, nous utilisons Global Mapper de trois manières, principalement comme :
- un SIG : pour la superposition de couches diverses. Nous utilisons une grande variété de logiciels générant des exports variés. Global Mapper lit énormément de formats de fichiers, avec des systèmes de coordonnées différents, nous permettant par exemple de détecter des modifications au cours du temps des sites dont nous faisons la mise à jour périodiquement (illustration 2). On peut notamment comparer notre Modèle Numérique de Terrain (MNT) raster issu de nos logiciels de photogrammétrie avec un MNT vecteur issu du plan topographique du client. Nous pouvons dès lors identifier précisément les parties à mettre à jour, avec un gain de temps appréciable.
Cliquer sur l'image pour l'agrandir
- un outil de conversion : la capacité de Global Mapper à gérer de nombreux types de fichiers nous permet de passer de l’un à l’autre sans aucun souci de compatibilité. Nous pouvons, par exemple, charger un MNT raster que nous exporterons en DXF point (ou maillage) selon diverses densités, avant de le transformer en fichier de points .TXT, .CSV ou même .LAS (illustration 3). Le raster original peut être virtuellement modifié via l’échelle et les nuanceurs, puis exporté en .JPG pour fixer la vue.
Cliquer sur l'image pour l'agrandir
- un outil de création de plan de vol pour la préparation des survols avion : en effet, Global Mapper nous permet de tracer rapidement et précisément des axes de vols suivant les paramètres nécessaires à la captation souhaitée (illustration 4). Nous optimisons ainsi les temps de vol, et pouvons au préalable de la mission fournir à nos clients des estimations très précises des temps de vol, des volumes de données captées.
Cliquer sur l'image pour l'agrandir
(5) Pour terminer, quel est votre outil préféré de Global Mapper ?
Air Marine utilise aussi Global Mapper pour générer ses rendus relatifs au logiciel Viewair Drone. Nous créons des données au format vecteur dans Global Mapper que nous intégrons dans notre logiciel. Or, ces données sont reliées à des dossiers de photos. C’est là que notre outil privilégié est utilisé, à savoir la fonction « Ajouter un/des lien(s) de fichier ». Cet outil nous permet, par exemple, de relier nos données d’emprise avec des dossiers de photos. Ce lien est en effet un des principes repris pour le développement de notre logiciel, Viewair Drone, de restitution de la donnée d’inspection. Nous pouvons de cette manière ajouter de l’information géographique dans un livrable qui n’en possédait pas, et ainsi favoriser l’exploitation de cette donnée par le client (illustration 5).
Illustration 5. Un exemple d’implémentation d’un lien hypertexte
Cliquer sur l'image pour l'agrandir
Un grand merci à Armaël et Cédric pour leur témoignage ! Retrouvez toute l’actualité d’Air Marine à cette adresse !
Vous ne connaissiez pas Global Mapper ? Demandez dès aujourd’hui une version d'essai gratuite et valable deux semaines en cliquant ici.
blog comments powered by Disqus