Illustration 1. Roland CASSART sur le terrain en 2018.

Je suis actuellement seul aux commandes de PIXaéro, mais avec l’aide de différents partenaires privilégiés (par exemple pour la modélisation), les produits finaux sont toujours d’un niveau professionnel.

(2) Pouvez-vous nous dire quelques mots sur votre parcours professionnel et vos missions actuelles ?

Après une vingtaine d’années dans une société de cartographie où j’ai pu appréhender toutes les étapes de la chaine de production des données en commençant par de la restitution photogrammétriques, de l’acquisition terrain et de la prise de vue aérienne. Ensuite, j’ai suivi une formation de pilote professionnel qui m’a conduit au poste de chef-pilote et responsable des acquisitions. Après la cession d’activité de la société, j’ai mis à profit ces connaissances pour créer PIXaéro.

Les principales missions actuelles de PIXaéro sont l’acquisition d’images pour le réseau électrique Enedis ; des calculs de cubature et la réalisation de plans pour des carrières ; la production d’ortho et de nuages de points pour Tucrail, succursale d’ingénierie du réseau de chemin de fer en Belgique (illustration 2), et des sites à cartographier en foresterie.

Illustration 2. Un nuage de points colorisé d’un site SNCB (Société Nationale des Chemins de fers Belges), classifié via le Module LiDAR (classification sol/bâti/végétation/caténaires) et visualisé dans la fenêtre 3D de Global Mapper. Roland Cassart. Novembre 2020.

(3) À l’origine, pourquoi vous êtes-vous orienté vers la solution Global Mapper et son Module LiDAR ?

J’avais déjà eu l’occasion de travailler un peu avec Global Mapper dans le passé ; cet outil étant assez performant pour un coût acceptable, je l’ai donc intégré dans ma chaine de production pour mes nombreux usages.

(4) Aujourd’hui, quels usages avez-vous de Global Mapper et du Module LiDAR ? Pouvez-vous nous les décrire ?

J’utilise Global Mapper pour faire du tuilage sur des orthos de relativement grande superficie ; pour générer des cartes et extraits de carte ; pour effectuer des contrôles de qualité au niveau du calage (illustration 3) ; des visualisations de profils ; etc… Mon usage du Module LiDAR repose sur la classification de points. Je procède également au découpage de nuages de points.

Illustration 3. Un nuage de points au niveau d’une carrière, rendu dans le Visualisateur 3D de Global Mapper, sur lequel est réalisé un contrôle de points au sol. Roland Cassart. Décembre 2020.

Je suis conscient qu’il y a de nombreux outils que je n’utilise pas encore mais je les découvre au fur et à mesure de mes besoins.

(5) Pour terminer, quel est votre outil préféré de Global Mapper et/ou du Module LiDAR ? En quelques mots, pourquoi ?

Tous ceux que j’utilise pour finaliser mon travail ! Les outils de visualisation me sont notamment très utiles (Visualisateur 3D, Balayage d’images, etc) ainsi que les outils d’analyse et bien sûr les outils de classification.

Plus spécifiquement, le Profil de tracé est très intéressant de par ses possibilités de paramétrage et du fait de l’analyse de plusieurs sources de données simultanément. Comme l’exemple ci-dessous permet de le montrer (illustration 4), il est possible de comparer deux MNS (Modèle Numérique de Surface). Cela fonctionne aussi très bien avec des nuages de points avec, dans ce cas, la possibilité d’afficher les points selon une distance spécifique, permettant d’afficher et de mettre en évidence des éléments terrain pertinents.

Illustration 4. Profil rendu dans la fenêtre Profil de tracé de Global Mapper montrant l’évolution de l’avancée des fronts de taille d’une carrière sur un laps de temps donné. Roland Cassart. Décembre 2020.

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Balises : Global Mapper, Module LiDAR